Juin
Juin
Hôte des muses bocagères
Et de la belle-au-bois dormant,
Je ressemble au Prince charmant
Qui fait soupirer les bergères.
Au souffle des brises légères,
La rose de mon coeur d’amant
S’empourpre et brûle... en parfumant
Mon pourpoint tissé de fougères.
Ivre alors des sucs que je bois
A même la fraise des bois,
J’emprunte les ailes de l’ode
Pour cueillir à Mimi Pinson
Au cerisier de ma chanson,
Des pendants toujours à la mode.
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