Octobre
Octobre
Tandis que, muni de ma gaule,
J’abats des faînes et des noix,
Ou que je laisse errer mes doigts
Dans la chevelure d’un saule,
Héritier su sol de la Gaule,
Mon garde, jaloux des exploits
De Messire Robin-des-Bois,
S’en va, le fusil sur l’épaule.
Des blondes nymphes, Dieu merci,
Il n’a mémoire, ni souci:
Un tout autre dessein le pousse!...
Il s’est promis avec orgueil
De me consacrer le chevreuil
Qui dansait, hier, sur la mousse.
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